Midi passé, c’est Marielle de Sarnez qui chauffe la salle, malgré un retour de micro faible et qui oblige l’assistance (1 700 personnes ?) à tendre l’oreille plus attentivement. François Bayrou entame à 12h30 son discours, saluant les parlementaires l’ayant accompagné, mais aussi et surtout les bénévoles du mouvement.
Le Président du Mouvement Démocrate débute son discours par la synthèse des travaux organisés durant ces trois journées d’université de rentrée. Mais François Bayrou remporte un vif succès dans la salle en s’indignant de l’affaire Tapie (bien huée), ainsi que "l’enquête corse" comme il le cite : "le fait du Prince" dans la démission du chef de la sécurité en Corse, Dominique Rossi, est vivement dénoncée par le tribun, faisant encore plus hué la salle. François Bayrou estime que défendre la République, "c’est refusé l’arbitraire".
François Bayrou dénonce encore "la Cour" dans laquelle, les ministres se forcent à faire la promotion du dernier disque "d’une sympathique chanteuse de variétés". il regrette à nouveau ces jeunes femmes et jeunes hommes qui ne pourront jamais bénéficier des aisances et des privilèges que procurent la courtisanerie auprès de celui qui a tous les pouvoirs.
Le président du MoDem lance un appel au "Prince qui gouverne selon son bon plaisir" : les Français ne sont pas "des sujets, mais des citoyens !" Ceci permet à l’orateur d’entamer les points principaux de son projet de société "humaniste" :
- Une société créative au niveau des entreprises ;
- Une société juste dans l’éducation et la promotion des enfants de la République ;
- Une société du développement durable pour ne pas laisser en héritage une Terre en décrépitude environnementale ;
- Une société démocratique passe par une refonte de la démocratie locale et un Garde des Sceaux indépendant.
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